Laïcité dans Eglise orthodoxe

Le christianisme est une vie de conquête.

Le laïc doit rayonner l’amour du christ là où Dieu l’a placé. Chacun sanctifie la portion d’enfer où Dieu l’a envoyé. Supplier d’envoyer Dieu dans le monde. Des êtres ont rencontré Dieu sans l’avoir jamais rencontré. C’est l’action de la prière pour le monde. Dieu veut faire coopérer les êtres humains à son œuvre de salut.

Il agit dans le monde par les saints, mais aussi lui-même par l’Esprit Saint, qui n’est pas une contrainte.  Dieu n’est pas plus prosélyte que nous n’avons à l’être.

A nous de consacrer plus de temps à la prière. Supplier Dieu pour le monde, pour des personnes, bourreaux, personnes en prison, prier avec des larmes de sang pour la conversion de nos proches, invoquer l’Esprit Saint sur le monde. Dieu peut le faire seul, mais il a choisi des êtres humains pour coopérer avec lui. Dieu ne veut rien faire sans nous, il le peut mais il ne le veut pas.

Notre cœur est broyé par la souffrance des autres, c’est ce cœur broyé qui va offrir la vraie prière. Compassion, peine, c’est à partir de cette peine là que nos prières sont des vraies prières.

« Aller en paix » après la liturgie, pour que les laïcs aillent accomplir leurs missions. Pour trouver cette force spirituelle et ensuite chacun va dans son enfer.

Ce qui nous met en route est ce sentiment d’injustice et qui nous ouvre à la compassion pour le monde. C’est la propagation de l’amour de Dieu dans les ténèbres

Dieu nous a recruté pour un service : viens porter avec moi la lumière dans le monde. L’Eglise n’est pas une société humaine mais un peuple qui sert. On ne sert pas tout seul, cela serait écrasant, mais ensemble avec Dieu.

Avec la joie et l’honneur de participer à quelque chose qui nous dépasse. Participer à l’illumination de ce monde.  Apporter la lumière du christ dans le monde, pour que la lumière soit allumée partout : mourir, prison, etc.

Nous avons besoin d’une prière et jeune intense pour aller dans le monde. « Dieu, rend moi digne de cette situation là », c’est Dieu que je sers. Chacun à un chemin devant Dieu.

Le chrétien est comme du sel dans la pâte. On ne le voit pas. Et pourtant il sale la pâte. La présence du chrétien dans la société doit être comme cela, une ferment. Les chrétiens ne doivent pas être une partie, l’Eglise ne doit pas être comme un partie dans la société. Chaque foi que l’on a fait cela, la société a pris le contre-pied : pour l’Eglise ou contre l’Eglise. 

Le chrétien est comme du sel dans la pâte. On ne le voit pas. Et pourtant il sale la pâte. La présence du chrétien dans la société doit être comme cela, une ferment. Les chrétiens ne doivent pas être une partie, l’Eglise ne doit pas être comme un partie dans la société. Chaque foi que l’on a fait cela, la société a pris le contre-pied : pour l’Eglise ou contre l’Eglise.

Personnes « fermantes » chrétienne dans la société. En aucun cas les chrétiens n’ont eu à se faire remarquer d’une manière caractéristique.

Dans l'ancien empire Byzantin, comme l’état ayant été baptisé, l’empereur, on a vu apparaître alors des signes extérieurs d’appartenance à l’Eglise. Des coupoles et des Croix. Typique de l’ère constantinienne. Avec l’influence de l’Islam conquérant, l’Eglise a renforcé la manifestation extérieure, parce qu’il fallait être compétitif, mais ce n’est pas très bon.

L’esprit chrétien est d’être dans le monde, sans être du monde, comme un facteur actif. Un chrétien n’insistera pas pour porter des signes extérieurs dans son travail, dans la société. En aucun cas.

Le chrétien, a été résistant pour l’adoration des idoles, pour la foi, pour tout le reste c’est secondaire. Pour le moine, il porte un vêtement qui est béni. Des saints n’ont rien porté. Le chrétien va se reconnaître au fait qu’il aime son prochain. Si je n’aime pas mon prochain, que je n’applique pas les commandements, même si je porte une soutane, je ne suis pas chrétien.

Mon opinion, la France est un pays de liberté, il y a un faux problème, où la France prétend être un pays de liberté, dans un pays de liberté, il y a la liberté religieuse et de toutes ses manifestations, on pourrait donc laisser chaque communauté religieuse s’exprimer comme elle est, porter des croix, le foulard, etc.

Accueillir l’étranger ne veut pas dire qu’il doit devenir un despote. L’invasion est une autre. L’hospitalité est un art, à nous de retrouver cet art.  

Accueillir l’étranger ne veut pas dire qu’il doit devenir un despote. L’invasion est une autre. L’hospitalité est un art, à nous de retrouver cet art.  Je suis pour que l’Eglise et les prêtres soient visibles, mais c’est relatif. Mais on ne peut pas dire que le chrétien ne fasse rien.Quand a notre attitude xénophobe, ce n’est pas normal. 

Depuis le XIX° siècle, il y a une laïcisation de la charité, et les chrétiens sont un peu en reste…  Christianisme occidental est devenu plus individualiste. Mais l’impulsion du « service » est venue de l’Evangile.

Hospitalité et aumône, cela est chrétien, mais nous l’avons oublié, le français est déchristianisé et le christianisme est un mode de vie. Il est chrétien dans sa tête mais pas dans son mode de vie.

Il y a eu des vagues d’immigration en France, où le but était l’intégration, se fondre dans la masse. Et il y un autre cas, où l’on veut recevoir les avantages sociaux et ne rien recevoir de ce pays. Est-ce que l’intégration est un mode commun, ou un espace qui peut admettre des modes de vie différents. La majorité de la communauté juive s’est assimilée.

Dans l’empire ancien byzantin il avait été opté pour une intégration avec le respect des communautés variées, mais ils ont eu des problèmes de séparation avec des guerres entre les gens. Sur quelle base faire l’assimilation ? sur la base de la loi française ? sur autre chose ?

Pour le chrétien, pour des questions consciences, il y a des choses qu’il pourra refuser de faire tel que avortement, mariage des homosexuels, le travail dominical, … c’est un problème réel !  Il y a des lois qui sont iniques. Ce qui est permis n’est pas obligatoire.  

Une communauté chrétienne peut faire obstacle à une loi, sans désintégrer le tissu social. Il y a un équilibre à trouver.  Il y a une conscience chrétienne qui peut dire non, ainsi l’intégration n’est pas de dire oui à tout. On ne dira pas, c’est ma religion qui me l’interdit, mis ma conscience morale me l’interdit.   

(Extrait des enseignements et cours théologiques du Père Marc Antoine Costa de Beauregard)

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